Tu ne “commences pas trop tard”, tu commences maintenant
Tu te demandes comment apprendre le skateboard sans te casser en deux, sans perdre 6 mois à refaire les mêmes erreurs, et sans te noyer dans 1000 tutos contradictoires ?
Bienvenue.
Que tu sois :
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un enfant qui rêve de rouler comme les grands au skatepark,
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un ado qui veut rentrer son premier ollie et suivre ses potes,
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un adulte qui commence “tard” (spoiler : ce n’est jamais trop tard),
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ou un parent qui veut que son enfant progresse en sécurité,
ce guide est fait pour toi.
Chez Old Skullz Skateboard, on accompagne des riders depuis 2008, du premier coup de pied sur la planche jusqu’aux compétitions et à l’équipe de France. On a vu :
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des enfants passer de “je tiens 3 secondes sur la planche” à “je ride les bowls de Barcelone”,
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des ados timides devenir des machines à confiance,
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des adultes qui pensaient être “trop vieux pour ça”… faire leur premier ollie à 35, 40, 45 ans.
Ce guide est la version condensée de tout ce qu’on voit sur le terrain, tous les jours, en cours, en skate camps et en coaching en ligne.
Objectif : t’aider à passer de 0 à “je roule, je contrôle ma planche et je progresse intelligemment”, avec un plan clair, concret, durable.
Les bénéfices du skateboard que personne n’explique vraiment
Avant de parler matos et tricks, il faut comprendre pourquoi le skate est un sport à part.
Un “full body” caché dans une planche
Le skate développe :
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Équilibre & coordination : chaque micro-ajustement de ton corps pour rester debout est un mini entraînement neuromusculaire.
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Force & explosivité : jambes, ceinture abdominale, dos, chevilles… tout travaille, surtout dès qu’on commence les ollies et les sauts.
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Endurance : tu pousses, tu marches, tu retentes. Une session skate, c’est un mix de cardio + répétitions explosives.
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Mobilité & proprioception : ton corps apprend à “se situer” dans l’espace, à gérer les surfaces irrégulières, les transitions, les courbes.
Pour un enfant ou un ado, c’est un laboratoire de motricité. Pour un adulte, c’est un remède anti-sédentarité ludique.
l’école de la persévérance (et des gamelles utiles)
Le skate t'oblige à :
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Accepter l’échec répété (rater 30 fois un trick avant un “perfect”) ;
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Gérer la peur (de la vitesse, des chutes, du regard des autres) ;
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Développer une concentration laser : 3 secondes où tu penses à autre chose = tu manges.
C’est un sport où tu peux mesurer tes progrès : hier tu ne décollais pas, aujourd’hui ça passe.
En skate camp, on a souvent ce moment où un jeune dit “j’y arriverai jamais”. On filme sa tentative du matin, puis on filme la même chose en fin de journée. Quand on lui montre la différence, tu vois littéralement la confiance monter dans ses yeux. C’est ça, le skate : la preuve en vidéo que tes efforts paient.
Dans cette vidéo, tu vois le skate à travers les yeux de Max Cherarak, coach expert et fondateur d’Old Skullz Skateboard.
Pas de blabla inutile : chaque minute sert à te faire progresser.
un sport individuel… mais jamais seul
Le skate c'est :
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Un langage commun : tu arrives dans un skatepark inconnu, tu lances un bon ollie, tu fais partie du paysage.
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Une communauté : peu importe ton niveau, si tu essaies, tu seras encouragé.
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Une culture : musique, vêtements, vidéos, voyages, spots… tu rentres dans un univers.



Est-ce que le skateboard est fait pour toi ou ton enfant) ?
Oui, si :
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Tu acceptes de progresser par petits pas ;
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Tu es prêt à te prendre quelques gamelles (raisonnables) ;
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Tu préfères un sport libre, créatif, sans juge permanent.
Non, ou pas tout de suite, si :
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Tu veux des résultats en 3 jours ;
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Tu refuses l’idée même de rater ;
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Tu n’aimes pas l’idée de devoir oser devant les autres.
Pour un parent : le skate est idéal pour un enfant qui a besoin de :
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Gagner en confiance,
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Canaliser son énergie,
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Apprendre à gérer la frustration intelligemment.
👉 Si tu veux un cadre rassurant avec des coachs pros, tu peux jeter un œil à nos cours de skate à l’année ou à nos skate camps pendant les vacances



Bien choisir son skateboard de débutant (sans se faire piéger)
Un bon skate, c’est comme de bonnes chaussures de course : si tu te rates, tout devient plus difficile.
Planche : largeur, longueur, forme
Pour débuter en street / skatepark, on recommande :
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Enfant (5–9 ans) : largeur 7.8” à 8.0”
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Pré-ado / ado (10–14 ans) : 7.8” à 8.125”
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Ado / adulte : 8.125” à 9.0” selon ton gabarit et ton style
Plus la planche est large :
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plus elle est stable (pratique pour débuter),
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mais un peu moins maniable pour certains tricks.
Évite les planches “jouets” de grande surface, ultra légères, avec un bois cheap : elles se fendent, vibrent et rendent les progrès beaucoup plus lents.
Retour d’expérience : Au fil des années passées à enseigner le skateboard nous ne conseillons plus les “petites tailles”(de 7.2 à 7.75) même pour les plus petits.
D’une part parce-que ces tailles là sont devenues rares dans skateshops.
Puis nous sommes rendu compte que plus on s’habituait à skater avec une planche de taille standard, surtout quand on est petit, plus on gagne en équilibre (pour un poids relativement similaire). Ça force les kids à rouler les pieds écarter, ce qui est excellent pour les progrès rapides.
Trucks, roues et roulements : le trio sous-estimé
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Trucks : choisis une taille adaptée à la largeur de ta planche. Des trucks trop étroits ou trop larges déstabilisent les débuts.
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Roues :
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52–54 mm pour street / skatepark,
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dureté 99A–101A pour un terrain lisse,
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un peu plus soft (90–95A) si tu roules beaucoup en ville.
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Roulements : pas besoin du top du top. Du ABEC 5 ou 7 correct suffit largement pour débuter.
Protections & chaussures : non négociable
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Casque : surtout pour les enfants, ados, et les adultes en reprise.
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Genouillères, coudières, poignets : indispensables au début, surtout en rampe, bowl, pumptrack.
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Chaussures : semelle plate type skate (Vans, DC, Nike SB, etc.). Les running très amorties rendent le contact planche imprécis.



apprendre à tomber : (avant d’apprendre à sauter)
La vérité : tu vas tomber. La bonne nouvelle : tu peux apprendre à tomber mieux.
Règles de base
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Ne te rattrape pas les bras tendus vers l’avant → énorme risque pour les poignets.
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Plutôt rouler / glisser que bloquer : genouillères + sol lisse = glissade contrôlée.
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Regarde devant toi, pas tes pieds.
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Ne skates pas cramé : si tu es épuisé, les blessures arrivent plus vite.
Cas réel #1 – Léo, 11 ans, “j’ai peur de tomber”
Léo arrive en skate camp, hyper motivé mais crispé.
Jour 1 : on passe 20 minutes à apprendre à tomber sur un tapis :
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se laisser tomber sur les genoux avec protections,
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rouler sur l’épaule,
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se relever vite.
Jour 3 : il tente un drop sur une petite courbe. Il tombe, glisse sur les genoux, se relève et rigole :
“Ah, en fait ça va !”
Résultat : sa progression explose, parce qu’il n’est plus paralysé par la peur.
👉 Dans nos cours de skate on intègre systématiquement un temps sur la sécurité et la gestion des chutes, surtout chez les plus jeunes.



Ce que tu vas Les bases techniques à maîtriser avant les tricks
Avant de parler ollie, kickflip et compagnie, tu as besoin d’un socle solide :
1. Trouver ta position : regular ou goofy
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Regular : pied gauche devant
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Goofy : pied droit devant
Petit test simple :
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Demande à quelqu’un de te pousser légèrement dans le dos.
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Le pied que tu avances instinctivement pour te rattraper est souvent celui qui va devant.
Il n’y a pas de “meilleure” position. Ce qui compte, c’est ce qui te paraît naturel.
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2. Monter et descendre du skate en contrôle
Objectif : monter sur la planche sans qu’elle parte
Exercice :
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Pose la planche sur un sol pas trop glissant (gazon dur, tapis, revêtement type sport).
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Pose d’abord ton pied avant au-dessus des vis avant.
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Transfère doucement ton poids, puis pose le pied arrière.
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Descends en sens inverse.
Répète jusqu’à ce que ce soit automatique.
3. Apprendre à pousser et rouler
Objectif : Apprendre à rouler 10-15m sans paniquer
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Pied avant sur la planche (perpendiculaire, sur les vis de l’avant).
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Pied arrière au sol, qui pousse doucement.
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Tu replaces ensuite ton pied arrière sur la planche.
Erreur fréquente : le “mongo push” (pousser avec le pied avant). Ce n’est pas interdit, mais c’est moins stable et moins efficace. Si possible, corrige dès le début (avant que ça devienne une habitude trop dure à changer).
4. Tourner : par appuis, pas par force
Deux façons de tourner :
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Carving / inclinaison : tu inclines légèrement ton corps et la planche en appuyant sur les orteils ou les talons → les trucks tournent.
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Petit pivot : à faible vitesse, tu peux légèrement soulager les roues avant et pivoter.
5. Freiner sans panique
Plusieurs options :
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Freinage au pied : tu enlèves doucement ton pied arrière de la planche et tu le laisses frotter au sol.
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Carving large : tu fais des grands virages pour réduire la vitesse.
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Sortie de trajectoire : tu vises une zone plate, sans obstacle.
Au début : ne choisis jamais une pente que tu ne sais pas freiner.
Dans cette vidéo, tu suis un vrai cours de skate avec Max Cherarak, coach expert et fondateur d’Old Skullz Skateboard.
Pas de blabla inutile : chaque minute sert à te faire progresser.
Programme “0 → à l’aise sur sa planche” en 30 jours
Voici un plan concret pour un mois de progression, à adapter selon ton rythme.
Semaine 1 : apprivoiser la planche
Objectifs :
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connaître ta position,
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monter / descendre sans stress,
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rouler 10 mètres sur du plat.
Séances type (3 à 4 fois / semaine, 20–30 min) :
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5 min : échauffement (chevilles, genoux, hanches, poignets).
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10 min : monter / descendre, changer de position, petits sauts sur place.
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10–15 min : pousser doucement, rouler, freiner au pied.
Semaine 2 : rouler, tourner, gérer la vitesse
Objectifs :
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rouler 20–30 mètres,
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faire des courbes larges,
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freiner quand tu veux.
Ajoute :
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exercices de carving (appuis talons/orteils),
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petites descentes très faciles,
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séries “je pousse / je freine / je repars”.
Semaine 3 : rouler, tourner, gérer la vitesse
Objectifs :
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passer de petits reliefs (légère pente, bosse),
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rouler sur de nouvelles surfaces,
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se sentir à l’aise au skatepark.
Exemples :
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rouler dans une mini courbe ou plan incliné (sans drop-in),
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passer une jointure de trottoir,
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s’habituer à la présence d’autres riders.
Semaine 4 : premiers sauts sur place (pré-ollie) & contrôle
Objectifs :
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commencer à sauter avec la planche,
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améliorer le pop (sans chercher l’ollie parfait).
Exos :
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petits sauts sans planche (hippie jumps) → coordonner bras + genoux ;
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sauts avec la planche immobile (planche sur herbe / tapis) ;
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travail de “pop” du pied arrière (sans chercher la hauteur).
👉 Si tu veux un suivi structuré, tu peux rejoindre un coaching en ligne on t’aide à adapter ce plan à ton niveau, avec retours vidéos.
Cas réel #2 : Clara, 32 ans “je suis trop nulle pour commencer”
Clara arrive en cours particulier avec deux phrases :
“J’ai peur de tomber.”
“Je suis nulle en sport, mais j’ai toujours rêvé de skater.”
On commence :
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10 min de discussion sur ce qu’elle veut vraiment (sentir la glisse, se prouver qu’elle en est capable).
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15 min sur un sol type tapis, juste pour monter / descendre sans que la planche bouge.
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20 min de “poussée contrôlée” sur du plat, en lui faisant compter à voix haute ses secondes de stabilité.
Premier cours : elle roule 5 mètres, puis 10, puis 15, sans panique.
Troisième cours : elle enchaîne de petits virages sur un skatepark débutant, casque sur la tête, sourire jusqu’aux oreilles.
Elle n’est pas devenue pro. Mais elle a intégré le skate dans sa vie comme un outil de confiance et de plaisir.
Les 7 erreurs qui ralentissent (ou cassent) la progression des débutants
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Brûler les étapes : vouloir absolument “passer un ollie” avant de savoir rouler proprement.
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Skater sans objectif : arriver au skatepark, errer 1h, repartir frustré.
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Matériel pourri : planche jouet, roues plastiques, trucks qui grincent à mort → tout est plus dur.
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Pas d’échauffement : surtout chez les adultes. Tes chevilles ne sont pas en option.
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Se comparer aux autres : tu ne connais pas leur nombre d’heures de pratique.
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Ne pas se filmer : la vidéo te montre ce que tu fais vraiment, pas ce que tu crois faire.
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Skater toujours seul, sans feedback : tu peux répéter la même erreur pendant des mois.
Bilan gratuit ✅
15 min en visio
Fixes tes objectifs et repars avec des conseils clairs.
Guide gratuit 🎁
5 exercices clés à la maison
Reçois le PDF + vidéo bonus directement par email.
Apprendre le skate à tout âge : enfants, ados, adultes
Enfant (5–11 ans) : jouer avant tout
Priorités :
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sécurité (casque, protections obligatoires),
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jeux d’équilibre, défis simples, parcours,
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construire une relation positive avec la planche.
Idées d’exos :
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slaloms entre plots,
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“feu rouge / feu vert” sur la planche,
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petits défis de temps (tenir 10 secondes sans poser le pied, puis 20, puis 30…).
Un cours de skate encadré est souvent idéal à cet âge :
Ados (12–17 ans) : gérer l’énergie et la frustration
Priorités :
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canalyser l’envie de “tout tester”,
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structurer les sessions,
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intégrer la prévention des blessures (gainage, mobilité, récup).
Le skate est un outil énorme pour :
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la confiance,
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la gestion des émotions,
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l’engagement (oser, prendre des décisions).
Les skate camps sont parfaits pour eux : immersion, progression, rencontres, changement d’environnement.
Adultes (18+): reprendre le contrôle de son corps
Priorités :
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reprendre en douceur,
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travailler mobilité + force fondamentale,
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accepter que la courbe de progression ne sera pas celle d’un ado… mais qu’elle existe vraiment.
Stratégie :
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sessions plus courtes mais régulières,
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échauffement sérieux (chevilles, hanches, dos),
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focus sur le plaisir plutôt que la performance pure.
Un coaching personnalisé (sur place ou en ligne) peut t’éviter des blessures inutiles et accélérer ta progression.
Apprendre seul, avec des potes ou avec un coach ?
Tu peux apprendre le skate de trois façons :
1. Seul avec YouTube et la motivation
Avantages :
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gratuit, flexible, tu skates quand tu veux.
Limites :
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risque de mauvais automatismes,
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progression parfois lente et frustrante,
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personne pour corriger ta technique.
2. Avec des amis plus avancés
Avantages :
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motivation, ambiance, conseils “live”.
Limites :
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leurs explications ne sont pas forcément pédagogiques,
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ils n’ont pas ton corps, ton mental, ton niveau.
3. Avec un coach formé et une méthode
Avantages :
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progression structurée,
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corrections techniques immédiates,
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gestion des peurs, de la motivation, des blocages.
Limites :
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ça a un coût (mais tu économises du temps, des chutes inutiles, parfois des blessures).
👉 Si tu veux un mélange fun + technique + mental, c’est exactement ce qu’on fait chez Old Skullz Skateboard avec :
Plan d’action simple : tes 5 prochaines étapes
Pour transformer ce guide en résultats concrets :
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Choisis ton matériel adapté (planche correcte, protections, chaussures).
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Bloque 2 à 4 créneaux par semaine de 20–45 minutes.
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Travaille les bases : monter / descendre, rouler, tourner, freiner, tomber.
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Note tes progrès (distance parcourue, peurs dépassées, nouvelles sensations).
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Si tu veux aller plus vite, rejoint un cadre : cours, camp, coaching.
👉 Tu peux réserver un cours d’essai ou une place en skate camp directement
FAQ : Apprendre le skateboard quand on débute (parents, enfants, ados, adultes)
Le skate comme outil pour la vie, pas juste un hobby
Apprendre le skateboard, ce n’est pas juste “tenir debout sur une planche” :
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c’est apprendre à tomber et se relever,
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c’est accepter d’être débutant,
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c’est intégrer une culture, un état d’esprit : progression, créativité, entraide.
Si tu veux que ce guide ne reste pas juste une page que tu as lue :
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Choisis un jour cette semaine pour ta première vraie session.
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Note ton objectif précis : “rouler 10 m sans poser le pied”, “faire 3 courbes propres”, “oser monter sur la planche”.
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Et si tu veux un raccourci clair, encadré, testé sur des milliers de riders :
👉 Découvre nos cours de skate, skate camps et coachings en ligne pour que ce guide se transforme en résultats sur le terrain.
Le reste, c’est toi, ta planche… et tout ce qui va suivre.
Progresser en skate avec méthode
Cours de skate à Avignon et alentours Pour apprendre, progresser, se dépasser. À tout âge.
Coaching en ligne Tu veux progresser où que tu sois, à ton rythme ? On t’accompagne avec un plan clair et un regard extérieur.
Une semaine immersive, pour apprendre autant sur soi que sur sa planche.